Grâce aux neurosciences qui se penchent enfin sérieusement sur l’étude des transes et des états non ordinaires de conscience, le monde moderne est entrain de reconnaître le potentiel extraordinaire de compréhension du vivant et de puissance de guérison des pratiques chamaniques. Les recherches menées par Pierre Flor Henry et Corine Sombrun démontrent que durant la transe qu’elle auto-induit, les tracés électroencéphalographiques de son cerveau affichent des similarités avec ceux des personnes atteintes de pathologie comme des troubles bipolaires et la schizophrénie. Mais avec une particularité : elle est capable de modifier ces états en entrant et en sortant de transe à volonté. Ce qui permet au chercheur de conclure que la transe n’est pas un état pathologique.
Ces états de conscience permettraient à des structures archaïques du cerveau d’entrer en action et de faire accéder à la conscience des informations qu’elles captent, habituellement inhibées par le filtre de la conscience analytique, logée dans notre cerveau gauche.
L’aire perceptive du cerveau (sphère droite) est particulièrement développée chez les peuples racines. Ils sont maîtres dans l’art de percevoir et de se fier à l’inconscient, quand ces facultés ont été oubliées par la culture occidentale moderne.
Il faut dire que l’étude de la psyché humaine a longtemps été reléguée au champs des maladies mentales : les chamanes, guérisseurs ou sorciers étaient considérés par la grande majorité des médecins jusque dans les années 50 comme des névrosés, des épileptiques, des hystériques ou des schizophrènes.
Monique Bydlowsky, médecin psychiatre, parle de « transparence psychique » : des données de l’inconscient affleurent à la conscience, l’être est plus présent aux divers plans de soi, conscient et inconscient mais aussi plus sensible et beaucoup plus vulnérable. Il en va de même dans l’état de transe et le contact avec le monde spirituel. Cette transparence psychique est évidemment prise en charge différemment selon la société dans laquelle on est inscrit. « De nos jours, combien de patients présents dans les hôpitaux psychiatriques du monde entier, sont en prise non pas avec une maladie mentale mais avec une crise spirituelle ou chamanique » ? Interroge Kevin Turner, directeur pour l’Asie de la Foundation for Shamanic Studies.
Quand j’ai moi même commencé à recevoir des images en 2019 en pratiquant les sons sources de façon quasi quotidienne, je n’ai pas compris ce qu’il se passait. A cette période de ma vie, j’étais assez éloignée des questions spirituelles, je ne connaissais rien aux états non ordinaires de conscience, non plus au chamanisme ou à la psychanalyse, je n’avais jamais vécu d’accidents de vie qui m’auraient poussée à un travail sur moi particulier et je vivais en milieu urbain depuis l’enfance. Rien ne m’avait jamais laissé présager cette transparence psychique...
Aujourd'hui, je vous guide pour en faire vous aussi l'expérience. Vous permettre de reconnaître et d'intégrer vos facultés de connexion avec l'air perceptive de votre cerveau, et d'être en capacité de les faire grandir et s'épanouir en autonomie. C'est à la portée de nous tous.
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